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Affichage des articles du mai, 2010

Grand Prix des Lectrices de ELLE: Les résultats

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Vous le savez déjà sûrement, les résultats du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2010 sont tombés mercredi soir et seront annoncés officiellement dans le ELLE d'aujourd'hui. Les gagnants sont donc: cliquez sur l'image pour les billets correspondants catégorie roman: Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé, Editions de l'Olivier catégorie policier: Les Visages de Jesse Kellerman, ed. Sonatine catégorie document: L'Homme qui m'aimait tout bas d'Eric Fottorino, ed. Gallimard Je ne vous cache pas que je suis déçue des résultats. Je n'ai pas vraiment été séduite par Ce que je sais de Vera Candida et j'ai trouvé L'Homme qui m'aimait tout bas merveilleusement bien écrit mais très dérangeant voire sans grand intérêt pour le lecteur par son contenu. Par contre, je suis très contente du prix accordé aux Visages de Kellerman que j'ai trouvé original et bien construit et je fais un petit clin d'oeil à Olivier qui sera sûrement trè

Grand Prix des Lectrices de ELLE: Le Bilan

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Voilà presque une année que l'aventure ELLE a commencé pour moi et à l'approche de l'annonce des résultats, qui aura lieu à Paris ce soir, j'ai décidé de dresser un petit bilan de cette aventure. Après la grande excitation du début, je me suis peu à peu installée dans un rythme de croisière pour mes lectures. Heureusement, je n'ai pas eu trop de peine à respecter les délais pour l'envoi de mes commentaires. J'ai cependant parfois regretté de ne plus pouvoir lire autant la presse qui est normalement un passage obligé de ma journée. Ma PAL a également grandement souffert: je l'ai en effet pratiquement abandonnée durant toute la durée du prix. Un agenda de lecture assez contraignant donc mais l'expérience en valait largement la chandelle. Côté lecture, il y a eu quelques coups de coeurs, plusieurs belles découvertes mais également plusieurs livres "boulets" pour lesquels j'ai vraiment dû me faire violence. C'est le jeu! Je me réjouis

Les saisons de la solitude de Joseph Boyden

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Les saisons de la solitude nous emmène à la rencontre de la communauté indienne de Moosonee, au nord de la province canadienne d'Ontario. A travers les récits croisés d'Annie, une jeune femme indienne à la recherche de sa soeur Suzanne, et celui de son oncle Will, plongé dans le coma, le lecteur découvre la vie de cette famille Cree, écartelée entre les traditions ancestrales de son peuple et les affres du 21ème siècle. Avant d'aborder cette lecture, je craignais un peu que ce livre reprenne le mythe du bon indien, proche de la nature et supérieur à nous, pauvres citadins. N'ayant pas (encore) lu le premier livre de Joseph Boyden, Chemin des âmes, je ne savais pas trop à quoi m'attendre mais les nombreuses louanges lues ici et là sur vos blogs me laissaient cependant espérer un bon moment de lecture. Et ce fut le cas. Loin des clichés mentionnés ci-dessus, Les saisons de la solitude décrit un univers non pas idéalisé mais au contraire emprunt d'une viol

Les Visages de Jesse Kellerman

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Ethan Muller est un jeune galeriste new-yorkais. Il découvre un jour, dans d'étranges circonstances, le travail artistique d'un asocial, Victor Crake, mystérieusement disparu en laissant derrière lui des centaines de cartons de dessins. Ethan s'enthousiasme pour le génie de cet inconnu et l'exposition organisée dans sa galerie est un succès. Mais quand un policier à la retraite croit reconnaitre dans les dessins de Victor Crake des enfants assassinés bien des années plus tôt, Ethan se lance à corps perdu à la recherche de la vérité sur cette affaire. Les Visages me faisait envie depuis quelques mois déjà et j'ai sauté de joie en apprenant qu'il ferait partie de la sélection ELLE. Rassurez-vous, je n'ai pas été déçue. L'intrigue est très bien construite et le style est, à mon avis, bien au-dessus de la moyenne des romans policiers. J'ai beaucoup aimé la forme du "polar involontaire". En effet, le narrateur, Ethan, est un galeriste et

Le testament caché de Sebastian Barry

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Pour ceux qui aiment: L'Irlande Le testament caché regroupe les récits croisés de Roseanne, une vielle femme de 100 ans, internée dans l'asile psychiatrique de Roscommon depuis de nombreuses années et celui du Docteur Grene, psychiatre chargé d'évaluer Roseanne en vue de la fermeture définitive de l'asile. Au fil de leur entrevues ainsi que des confessions de chacun recueillies dans des carnets intimes, le lecteur découvre l'histoire de ces deux personnages et plus généralement de l'Irlande. Je ressors de cette lecture un peu mitigée. Je ne connais pas très bien l'Irlande et son histoire et j'ai donc apprécié découvrir plus en détails la guerre civile et ses conséquences pour l'histoire de ce pays. La trame est également touchante et j'ai aimé la forme de ce livre, avec l'alternance entre les confessions de Roseanne et celles du Docteur Grene. Malheureusement, j'ai trouvé le rythme de ce livre un peu lent. J'ai eu l'i

The Secret Speech (Kolyma) de Tom Rob Smith

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Pour ceux qui aiment: Enfant 44 (of course) mais aussi La vengeance dans la peau de Robert Ludlum Le premier livre de Tom Rob Smith, Enfant 44 , fait partie de mes coups de coeur 2009. Autant dire que je n'ai pas résisté longtemps avant d'acheter la suite. On retrouve en effet dans ce deuxième opus Leo et les autres personnages d' Enfant 44 en 1956, dans un contexte poststalinien. Une confusion extrême règne peu après la mort de Staline, quand son successeur, Khrushchev, prononce devant le 20ème Congrès du Parti communiste le fameux "Secret Speech" qui condamne le culte de la personne de Staline et la tyrannie exercée durant ses années de pouvoir. Ce discours va semer la panique parmi les membres du parti et les officiers du MDG, devenu depuis KGB, obligés d'assumer leur responsabilité faces aux violences commises par le passé. Ces chamboulements ne vont pas épargner Leo et vont l'amener à découvrir les goulags de Sibérie, les bas-fonds de Moscou

Diane Arbus de Violaine Binet

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Violaine Binet dresse, dans ce livre, le portr ait de la photographe américaine Diane Arbus. Née dans une famille aisée de Manhattan, surprotégée durant toute son enfance, Diane Arbus n’aura de cesse de photographier les « freaks », les rebus de notre société. Ses portraits, reflets sans fard de l’humanité, sont devenus des icônes de l’Amérique des années 60 et leur auteur un mythe. Violaine Binet passe en revu la vie de l’artiste : son enfance aisée, son mariage passionné avec Allan Arbus, ses débuts de photographe dans leur studio de mode, son évolution jusqu’à la photographie d’art, jusqu’à la fin de sa vie e t son suicide en 1971. J’ai trouvé intéressant que l’auteure ne se focalise pas uniquement sur la période artistique de Diane A rbus, mais tente de donner au lecteur une vue plus générale, un réel parcours de vie, qui permet d’appréhender les motivations et la p ersonnalité de Diane Arbus. Cependant, il manque à Diane Arbus un réel souffle qui ferait revivre la pho

Le Guérisseur d'Inger Ash Wolfe

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Port Dundas, petite ville tranquille du Canada. Hazel Micallef, chef de la police, s'occupe des occasionnels accidents de la route et autres beuveries du weekend, malgré ses 61 ans et d'atroces maux de dos. Le meurtre de Delia Chandler, une habitante de 81 ans en phase terminale d'un cancer, retrouvée presque décapitée, va cependant troubler la placide routine de Port Dundas. Quand d'autres meurtres de malades en fin de vie surviennent dans la région, Hazel Micallef se lance à la poursuite d'un tueur en série d'un genre tout particulier. Le Guérisseur est un polar plaisant, avec une idée de départ plutôt originale. En effet, peut-on parler de meurtre si la victime est consentante? L'était-elle vraiment? Comment le meurtier trouve-t-il ses victimes? Que recherche-t-il? Au fil des pages, on comprend peu à peu les raisons et les mécanismes de cette série de meurtres, grâce à l'avancée de l'enquête de Hazel Micallef et de son équipe, mais aussi, p

Salon du Livre de Genève

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Je suis sur les rotules après un week-end exténuant mais tellement excitant. Car oui, le Salon du Livre de Genève se tenait la semaine passée et je n'ai bien sûr pas pu résister. Une édition un peu décevante tout de même: beaucoup de stands non-littéraires, moins de maisons d'éditions ou sur des stands plus petits, beaucoup moins d'auteurs "intéressants" présents, une exposition de peinture Vallotton très lisse à mon goût... Bref, une édition un peu en dessous selon moi. Rassurez-vous, cela ne m'a pas empêché de faire une razzia côté bouquins et comme d'habitude, le coin des soldes des livres en anglais a souffert le plus de mes assauts. A ma décharge, la liste ci-dessous comprend aussi les livres achetés par mon homme qui malheureusement a bon goût et plusieurs de ses livres vont sûrement finir sur ma PAL. Liste des folies: 1. Gaston Paul-Effa, Cheval-Roi 2. William Easterly, The White Man's burden - Un grand classique très controversé que je voulais