Booker Prize 2013: And the winner is...
Le Booker Prize 2013 a été remis hier soir à Eleanor Catton pour son second roman, The Luminaries. Elle devient ainsi, à 28 ans, à la fois la plus jeune lauréate du prix et l'auteur à gagner avec le plus long roman (832 pages).
Récit à plusieurs voix, The Luminaries suit les habitants d'Hokitika, petite ville de Nouvelle-Zélande, en pleine ruée vers l'or du milieu du 19ème siècle. Attiré par les
promesses de richesse, Walter Moody débarque en Nouvelle-Zélande.
C’est pourtant du mystère qu’il trouvera en premier, en tombant sur un groupe
de douze habitants débattant de plusieurs crimes non résolus ayant eu lieu dans la
région.
The Luminaries était probablement le livre qui me tentait le plus dans cette sélection et le Booker va probablement m'encourager à me lancer dans ce pavé. A mettre sur la liste des lectures 2014.
Et vous, tentés par The Luminaries?
Ce prix marque également la dernière année où la sélection du Booker est limitée au Commonwealth. Dès l'année prochaine, tous les livres de langue anglaise publiés en Grande Bretagne pourront être sélectionnés, ouvrant ainsi la porte aux auteurs américains. Le débat est féroce sur le bien-fondé de cette décision; les critiques redoutant principalement la perte de la spécificité du Booker qui deviendra une sorte de "Pulitzer de seconde zone", monopolisé par les auteurs américains; les supporters saluant la fin d'un "favoritisme néo-colonial". Difficile pour ma part de me prononcer. J'espère toutefois que le Booker réussira à maintenir la qualité et l'originalité de sa sélection, qui offre une visibilité incroyable a des auteurs parfois méconnus et venant d'horizons très divers. A suivre l'année prochaine...
Retrouvez plus d'informations sur la page du Booker.
J'espère comme toi que le Booker Prize gardera ses choix. A chaque fois, j'ai envie de lire toute la liste alors que cela ne me fait pas cela pour le Goncourt ou le Pulitzer (mais bon, je ne suis pas trop littérature américaine non plus).
RépondreSupprimerCette année, j'ai lu le livre de Colm Toibin (parce qu'il était irlandais) qui m'a beaucoup plu (même si je ne suis pas trop sujet religieux normalement).
Le précédent Booker Price m'avait déçu.
RépondreSupprimer@Cécile: Cette année, la liste du Booker me tentait moins, mais quand même d'avantage que celle du Goncourt et du Pulitzer ;-) Le sujet religieux du Toibin ne me disait rien du tout mais qui sait, tu pourrais me faire changer d'avis. As-tu fait un billet? Je ne l'ai pas trouvé.
RépondreSupprimer@Alex: Ah bon, le Hilary Mantel?
Bon, je dois reconnaître que je lis très peu de littérature anglo-saxone, je n'ai pas la chance de pouvoir lire en VO et j'entends toujours des critiques sur certaines traductions...
RépondreSupprimerDans l'ensemble, tu peux faire confiance au Booker si tu cherches des lectures anglo-saxonnes (à mon humble avis). Les traductions sont en plus généralement plus ou moins soignées pour ces livres qui arrivent chez nous avec déjà une couverture média importante.
SupprimerUn pavé, non merci. L'histoire de son premier roman me tentait bien, j'avais tenté de le lire mais n'aimais pas du tout le style et l'avais abandonné.
RépondreSupprimerJe suis déçue de la décision du Booker d'ouvrir le prix - néo-colonialisme ou pas, au moins il avait une spécificité.
Je crois que le style de cet auteur est vraiment particulier et ça passe ou ça casse. Perso, je suis assez tentée mais je vais attendre la sortie en paperback, histoire de ne pas me détruire les épaules (déjà bien endommagées par le dernier E-E Schmitt).
SupprimerEt pour le changement dans le règlement du Booker, je trouve ça dommage aussi, mais peut-être que le jury fera attention à respecter l'esprit du prix, malgré cette ouverture... A suivre l'année prochaine.
Je le note, il a tout pour me plaire. C'est toujours chez toi que je découvre le vainqueur je crois. ;)
RépondreSupprimerPlutôt tentant, je suis d'accord. Et on ne change pas les bonnes traditions, je vais essayer d'assurer pour les prochaines années ;-)
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