Ce que je sais de Vera Candida de Véronique Ovaldé
Dans un pays imaginaire d'Amérique du Sud, trois générations de femmes, Rose, Violette et Vera Candida, connaissent le même destin: elles mettent au monde une fille qui n'aura pas de père, sur la petite île de Vatapuna. Mais Vera Candida décide de quitter l'île pour le continent et la ville de Lahomeria, où elle va peu à peu prendre en main son destin pour offrir de meilleures perspectives à sa fille Monica Rose.
Ce que je sais de Vera Candida est une fable à portée universelle. Le choix du pays imaginaire est très judicieux et même l'époque est difficile à situer. En effet, l'île de Vatapuna semble bloquée dans un autre espace temps. Ce côté un peu mystique sert de décors au combat de trois femmes, mères célibataires.
Le style de Véronique Ovaldé est vraiment particulier. J'ai mis un moment à m'y faire, mais j'ai ensuite beaucoup apprécié cette narration en forme de dialogues et de réflexions intérieures. Rien à dire, l'originalité de l'écriture est à saluer.
Par contre, l'histoire de Ce que je sais de Vera Candida est un peu creuse pour un thème aussi fort. Oui, la forme de la fable un peu fantastique est intéressante, mais j'ai trouvé le fond un peu banal. Je n'ai de plus éprouvé aucune sympathie pour ces trois femmes que j'ai trouvées un peu "simplettes", sans punch, et pas franchement combattives, voire même totalement passives. Le seul personnage pour lequel j'ai éprouvé un peu plus d'affinité est Itxaga, un comble dans un récit sur (et pour?) les femmes. Les différents événements du récit et les thèmes abordés comme l'amour, la jalousie et la maladie ne sont également pas assez creusés à mon goût.
Un récit original, avec une écriture agréable, mais une histoire qui reste, selon moi, bien trop en surface et qui ne présente pas vraiment des personnages attachants.
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir.
Cette conclusion semble en complète contradiction avec les nombreux articles que j'ai lus sur différents blogs. Je vous invite donc à les consulter grâce à Blog-O-Book.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE / catégorie roman
OVALDE Véronique, Ce que je sais de Vera Candida, éditions de l'Olivier, août 2009, 293p.
Ce que je sais de Vera Candida est une fable à portée universelle. Le choix du pays imaginaire est très judicieux et même l'époque est difficile à situer. En effet, l'île de Vatapuna semble bloquée dans un autre espace temps. Ce côté un peu mystique sert de décors au combat de trois femmes, mères célibataires.
Le style de Véronique Ovaldé est vraiment particulier. J'ai mis un moment à m'y faire, mais j'ai ensuite beaucoup apprécié cette narration en forme de dialogues et de réflexions intérieures. Rien à dire, l'originalité de l'écriture est à saluer.
Par contre, l'histoire de Ce que je sais de Vera Candida est un peu creuse pour un thème aussi fort. Oui, la forme de la fable un peu fantastique est intéressante, mais j'ai trouvé le fond un peu banal. Je n'ai de plus éprouvé aucune sympathie pour ces trois femmes que j'ai trouvées un peu "simplettes", sans punch, et pas franchement combattives, voire même totalement passives. Le seul personnage pour lequel j'ai éprouvé un peu plus d'affinité est Itxaga, un comble dans un récit sur (et pour?) les femmes. Les différents événements du récit et les thèmes abordés comme l'amour, la jalousie et la maladie ne sont également pas assez creusés à mon goût.
Un récit original, avec une écriture agréable, mais une histoire qui reste, selon moi, bien trop en surface et qui ne présente pas vraiment des personnages attachants.
Quelque part dans une Amérique du Sud imaginaire, trois femmes d'une même lignée semblent promises au même destin : enfanter une fille et ne pouvoir jamais révéler le nom du père. Elles se nomment Rose, Violette et Vera Candida. Elles sont toutes éprises de liberté mais enclines à la mélancolie, téméraires mais sujettes aux fatalités propres à leur sexe. Parmi elles, seule Vera Candida ose penser qu'un destin, cela se brise. Elle fuit l'île de Vatapuna dès sa quinzième année et part pour Lahomeria, où elle rêve d'une vie sans passé. Un certain Itxaga, journaliste à L'Indépendant, va grandement bouleverser cet espoir.
Cette conclusion semble en complète contradiction avec les nombreux articles que j'ai lus sur différents blogs. Je vous invite donc à les consulter grâce à Blog-O-Book.
Lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE / catégorie roman
OVALDE Véronique, Ce que je sais de Vera Candida, éditions de l'Olivier, août 2009, 293p.
Je n'ai encore jamais eu envie de lire ce livre, ni même cette auteur. C'est vrai que j'ai parfois du mal avec les auteurs français actuels, qui me réservent pourtant de bonnes surprises quelques fois !
RépondreSupprimerC,est vrai que l'histoire reste en surface, mais j'ai beaucoup aimé cette expérience avec une nouvelle auteure dans mon palmarès...
RépondreSupprimerPour ce qui me concerne, autant j'ai aimé la plume de Véronique Ovaldé, autant l'histoire contée ne m'a ni captivé ni "parlé".
RépondreSupprimerJe viens de le lire. J'ai eu la même impression que toi je crois : belle écriture, poétique, imagée, mais le fond ne suit pas vraiment. Dommage...
RépondreSupprimerOh, je trouve au contraire que ce sont des femmes de tête, surtout la magnifique Rose ! :)
RépondreSupprimerEt du coup, j'ai vraiment bien aimé cette histoire. ;)
@Ys: J'ai trouvé l'écriture de Véronique Ovaldé vraiment originale. Ca vaut la peine de lui laisser une chance avec ce titre ou un autre.
RépondreSupprimer@Jules: Une première pour moi aussi avec cette auteure. Je tenterai peut-être le coup encore une fois.
@Brize et Calepin: Vous me rassurez un peu. Tous les billets lus étaient plutôt dithyrambiques. Je me sens un peu moins seule du coup.
@Leiloona: Pour moi, Rose est quand même tombée amoureuse d'un "con" (sorry pour le langage)Et c'était pourtant presque marqué sur son front. J'aime les personnages féminins avec un peu plus de jugeote ;-)
Je viens de lire ce livre et il m'a laissé une impression mitigée. J'ai bien aimé l'histoire mais l'écriture ne m'a pas séduite, et effectivement certains personnages restent superficiels...
RépondreSupprimerJe ne pense pas que Rose soit "amoureuse" de cet homme abject, elle est sous une emprise qui la dépasse... J'ai aussi vraiment trouvé que le personnage d'Itxaga était très réussi
RépondreSupprimer@Marie: As-tu déjà publié ton commentaire?
RépondreSupprimer@Gio: Tu as raison pour Rose, le terme était mal choisi. Ce que je voulais dire c'est que tous les personnages féminins m'ont semblé trop naifs. Le lecteur peut voir à des kilomètres ce qui va se passer mais Rose ou Vera Candida continuent tête baissée.
il est dans ma pal !!
RépondreSupprimerJe n'ai pas lu ce roman, mais pour d'autres d'Ovaldé, j'ai effectivement trouvé que si sa langue est poétique (hum... elle aimerait ressembler à G.G. Marquez, mais elle est loin d'être aussi foisonnante et inventive, vous ne pensez pas ?), sa construction narrative est sans ambition, cousue de fil blanc, avec des personnages colorés mais creux. C'est un peu ce que vous avez ressentis là ?!
RépondreSupprimerJ'ai déjà presque oublié ce roman, lu il y a peu pourtant.
RépondreSupprimer@Anne Sophie: Bonne lecture et je suis impatiente de lire ton billet.
RépondreSupprimer@DouceBelle: Je n'ai encore jamais lu Marquez, bien qu'il soit dans ma PAL depuis des lustres. Mais concernant les personnages et le fond, c'est exactement ce que j'ai ressenti. Hum...ça ne m'incite pas vraiment à pousser plus loin ma découverte de cette auteure.
@Valérie: Je ne pense pas qu'il me restera grand chose de cette lecture.
RépondreSupprimerJ'ai, comme toi, un avis mitigé sur ce livre.
RépondreSupprimerC'est marrant, tous ces avis mitigés qui apparaissent assez subitement, après une première vague de critique presque toutes élogieuses. J'avais eu la même impression avec Vicky, Cristina Barcelona de Woody Allen : une première volée très positive, et une seconde beaucoup plus critique.
RépondreSupprimerEt j'ai également l'impression qu'un avis un peu négatif permet aux autres avis négatifs de se manifester, ce qu'ils ne font pas toujours sur les avis positifs.
Bref, tout cela pour dire que les réactions des lecteurs et des commentateurs de billets dont très intéressantes, et qu'elles mériteraient presque une étude.
Mais bon, j'ai bein envie de le lire, ce roman, quand même ;-)
@Alex: Marrant, j'avais l'impression d'avoir lu que des billets positifs.
RépondreSupprimer@Yohan: Lol! Je voulais aller voir le film de Woody Allen et finalement les critiques plus mitigées qui sont apparues sur le tard m'ont dissuadée. Tout à fait d'accord pour l'étude des commentaires mais je crois que je vais laisser ça à quelqu'un d'autre. Bonne lecture tout de même, ce n'est pas un mauvais livre mais j'en attendais plus.
Je n'ai lu qu'un livre de cette auteure et j'avais eu énormément de mal avec le style ! Vu la tiédeur de ton billet, ce titre ne me tente pas vraiment (ce qui arrange bien ma LAL ! mdr !). Et je profite de mon passage pour te souhaiter une bonne et heureuse année 2010 :)
RépondreSupprimer@Joelle: Son style est vraiment particulier, on aime ou on aime pas. Si tu n'as pas accroché la première fois, ta LAL peut en effet être épargnée. Et merci pour tes voeux, bonne année à toi aussi!
RépondreSupprimerJ'aimerais découvrir l'auteur mais pas avec ce roman, qui ne m'attire pas du tout !
RépondreSupprimer@Manu: Je n'ai pas lu d'autres livres de cette auteure mais le style est suffisamment original pour mériter qu'on la découvre.
RépondreSupprimerOui, je ne te demandais bien sûr pas de faire une étude des commentaires, mais c'est un phénomène que je trouve intéressant. Quel sera le prochain ouvrage ou film concerné ?!? (on pourrait faire des paris)
RépondreSupprimerAh oui ça du Ovaldé on accroche ou pas. Très particulier comme lecture mais elle a son style bien à elle. Sur "Vera Candida" j'entends du bon et du mauvais. Peut-être que j'y viendrai un de ces quatre !
RépondreSupprimer@Yohan: Avatar??? Tout le monde crient au génie et pourtant il ne m'attire pas du tout. J'espère que les mauvaises critiques vont soudainement apparaître pour avoir une excuse ;-) Mais je prends bien sûr tout autre pari.
RépondreSupprimer@Mélopée: C'est vrai, au moins elle ne copie personne avec son style. Mais l'originalité ne fait pas tout. Si tu as aimé un autre de ses livres, peut-être seras-tu séduite pas Vera Candida.
Voilà un avis plus mitigé. Il n'est jamais libre à la bibli mais je ne désespère pas !
RépondreSupprimerCe n'est pas grave que tu sois en complète contradiction avec les autres avis, il en faut pour tous les goûts!! je ne l'ai pas encore lu mais c'est prévu, j'attendrais sa sortie en poche je pense
RépondreSupprimer@Theoma: Je l'ai prêté à une amie mais si tu veux que je te l'envoie ensuite, fais moi signe...
RépondreSupprimer@Lael: J'espère qu'il te plaira plus qu'à moi. Je n'ai pas passé un mauvais moment mais j'en attendais beaucoup plus.