Le sens de la famille de A.M. Homes
Tout d'abord, comme vous l'avez sûrement remarqué, je me suis amusée avec les nouveaux modèles proposés par Blogger. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez, si vous préfériez l'ancienne présentation, etc. Toutes suggestions, plaintes, cris de coeur pour l'ancien modèle ou le nouveau seront les bienvenus ;-)
Pour ceux qui aiment: L'homme qui m'aimait tout bas d'Eric Fottorino
A. M. Homes est une écrivaine américaine adoptée dès sa naissance. C'est à l'âge de trente et un ans que sa mère refait surface et essaie d'entrer en contact avec elle. Dès lors, A. M. Homes découvre petit à petit ses origines biologiques, la liaison de sa mère, mineure à l'époque, avec son père, un homme plus âgé et déjà marié. Au fil des rencontres et appels téléphoniques avec ses deux parents biologiques, le désir de l'auteure de remonter et de dévoiler l'histoire de sa famille et les différents récits de sa vie, se fait plus pressant. A. M. Homes se lance alors dans une vraie enquête généalogique.
Je n'avais encore jamais lu cette auteure et j'ai donc apprécié découvrir une nouvelle plume américaine. Le style est agréable et Le sens de la famille est parsemé de jolis paragraphes et réflexions et j'ai maintenant assez envie de découvrir Ce livre va vous sauver la vie.
Mais voilà, je ne suis pas une enfant adoptée et donc le récit de A. M. Homes ne m'a pas particulièrement interpellée. Le chapitre sur ses recherches généalogiques m'a semblé très long et plutôt inintéressant: je ne suis en effet pas passionnée par la généalogie de mon voisin et ne voit pas franchement l'intérêt pour le lecteur de tels éléments. Je suis également passé à côté des références répétées à la culture américaine des années 50-60. Ne faisant pas partie de cette génération, elles n'évoquaient malheureusement rien pour moi et leur présence m'a paru parfois irritante.
Un récit qui a sûrement fait du bien à son auteure vu qu'il s'assimile quand même beaucoup à un règlement de compte public avec son père. Mais au final, un livre trop intime et sans grand intérêt pour le lecteur, à moins qu'il ne soit lui-même adopté ou adoptant.
Issue d'une liaison entre une jeune femme de vingt-deux ans et son employeur - un homme marié plus âgé qu'elle et déjà père de famille -, adoptée par un couple d'universitaires que la mort a privés de leur fils, c'est à l'âge de trente et un ans que A. M. Homes voit ses parents biologiques surgir l'un après l'autre, sur la scène de son existence de jeune romancière new-yorkaise alors en train de recueillir le fruit de ses premiers succès littéraires... Mère à son tour au moment où elle prend la décision de se risquer au périlleux récit autobiographique requis par cet événement, l'écrivain évoque de manière volontairement factuelle l'impérieuse et soudaine nécessité de se doter d'un "roman familial" enfin lisible et acceptable, qui lui fait alors entreprendre, presque malgré elle, un éprouvant voyage identitaire, aux allures, parfois, de film noir, entre frénésie généalogique et ressassement du traumatisme de l'abandon. Interrogeant sans détour la problématique de l'édification de l'individu dans ses rapports avec ce qu'il est convenu d'appeler le "sens de la famille". A. M. Homes livre ici un récit stupéfiant de profondeur et de courage qui n'épargnant ni l'adopté ni l'adoptant installe peu à peu le visage inconstant de l'amour au centre géométrique de la relation de parenté, tel un trou noir hantant la galaxie des destinées humaines.
Auteur de plusieurs romans, lauréate de nombreuses distinctions et, notamment, d'une bourse de la Fondation Guggenheim, A. M. Homes collabore à Vanity Fair et a publié fictions et essais dans The New Yorker. Granta. Harper's. MacSweeney, Artforum et The New York Times. Elle vit à New York. Actes Sud a déjà publié : Ce livre va vous sauver la vie (2008).
Livre lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2010 / catégorie document
HOMES A. M., Le sens de la famille, ed. Actes Sud, septembre 2009, 240p.
A. M. Homes est une écrivaine américaine adoptée dès sa naissance. C'est à l'âge de trente et un ans que sa mère refait surface et essaie d'entrer en contact avec elle. Dès lors, A. M. Homes découvre petit à petit ses origines biologiques, la liaison de sa mère, mineure à l'époque, avec son père, un homme plus âgé et déjà marié. Au fil des rencontres et appels téléphoniques avec ses deux parents biologiques, le désir de l'auteure de remonter et de dévoiler l'histoire de sa famille et les différents récits de sa vie, se fait plus pressant. A. M. Homes se lance alors dans une vraie enquête généalogique.
Je n'avais encore jamais lu cette auteure et j'ai donc apprécié découvrir une nouvelle plume américaine. Le style est agréable et Le sens de la famille est parsemé de jolis paragraphes et réflexions et j'ai maintenant assez envie de découvrir Ce livre va vous sauver la vie.
Mais voilà, je ne suis pas une enfant adoptée et donc le récit de A. M. Homes ne m'a pas particulièrement interpellée. Le chapitre sur ses recherches généalogiques m'a semblé très long et plutôt inintéressant: je ne suis en effet pas passionnée par la généalogie de mon voisin et ne voit pas franchement l'intérêt pour le lecteur de tels éléments. Je suis également passé à côté des références répétées à la culture américaine des années 50-60. Ne faisant pas partie de cette génération, elles n'évoquaient malheureusement rien pour moi et leur présence m'a paru parfois irritante.
Un récit qui a sûrement fait du bien à son auteure vu qu'il s'assimile quand même beaucoup à un règlement de compte public avec son père. Mais au final, un livre trop intime et sans grand intérêt pour le lecteur, à moins qu'il ne soit lui-même adopté ou adoptant.
Issue d'une liaison entre une jeune femme de vingt-deux ans et son employeur - un homme marié plus âgé qu'elle et déjà père de famille -, adoptée par un couple d'universitaires que la mort a privés de leur fils, c'est à l'âge de trente et un ans que A. M. Homes voit ses parents biologiques surgir l'un après l'autre, sur la scène de son existence de jeune romancière new-yorkaise alors en train de recueillir le fruit de ses premiers succès littéraires... Mère à son tour au moment où elle prend la décision de se risquer au périlleux récit autobiographique requis par cet événement, l'écrivain évoque de manière volontairement factuelle l'impérieuse et soudaine nécessité de se doter d'un "roman familial" enfin lisible et acceptable, qui lui fait alors entreprendre, presque malgré elle, un éprouvant voyage identitaire, aux allures, parfois, de film noir, entre frénésie généalogique et ressassement du traumatisme de l'abandon. Interrogeant sans détour la problématique de l'édification de l'individu dans ses rapports avec ce qu'il est convenu d'appeler le "sens de la famille". A. M. Homes livre ici un récit stupéfiant de profondeur et de courage qui n'épargnant ni l'adopté ni l'adoptant installe peu à peu le visage inconstant de l'amour au centre géométrique de la relation de parenté, tel un trou noir hantant la galaxie des destinées humaines.
Auteur de plusieurs romans, lauréate de nombreuses distinctions et, notamment, d'une bourse de la Fondation Guggenheim, A. M. Homes collabore à Vanity Fair et a publié fictions et essais dans The New Yorker. Granta. Harper's. MacSweeney, Artforum et The New York Times. Elle vit à New York. Actes Sud a déjà publié : Ce livre va vous sauver la vie (2008).
Livre lu dans le cadre du Grand Prix des Lectrices de ELLE 2010 / catégorie document
HOMES A. M., Le sens de la famille, ed. Actes Sud, septembre 2009, 240p.
Jolie teinte de fond, et puis la savane est toujours là, ça me va donc bien!
RépondreSupprimerEuh je croyais que Elle c'était terminé?Un billet retardataire?
je ne le lirais pas. J'aurais l'impression d'être juge et de devoir prendre parti...
RépondreSupprimerBen moi j'aime bien (le fond du blog), et j'aimais bien avant aussi...ça t'avance pas beaucoup, hein :-))?
RépondreSupprimerJ'ai bien aimé "Ce livre va vous sauver la vie",lu récemment", mais vu ce que tu dis de celui-ci, je ne le lirai peut-être pas!
RépondreSupprimerPetite pause de mon activité d'écriture de dissertations anglaises... ;) Je me suis également amusée à changer le design de mon blog. J'espère que j'arriverai à publier un nouveau billet la semaine prochaine, quand j'ai terminé ma série de mini-dissertations sur mon nouveau "grand ami" D.H Lawrence. lol!
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton nouveau design, mais je ne savais pas que Blogger avait sorti de nouveaux designs, il fait très "savane". Et puis, c'est bien de changer de temps à autre! ;)
Je n'ai jamais lu cette auteur. Personnellement, je ne suis pas sûre que cette lecture me plairait.
@Keisha: Oui, oui, la savane reste, cette photo me rappelle trop de bons souvenirs pour que je puisse m'en passer ;-) Et tu as raison pour le billet ELLE retardataire, il m'en reste d'ailleurs encore deux après celui-ci dont un polar africain qui pourrait te tenter...
RépondreSupprimer@Clara: Peut-être serais-tu plus tentée par ses romans?
@Mathilde: ;-) Bon, on va rester comme ça un moment, c'est bien le changement de temps en temps.
@Mango: Je me rappelle bien de ton billet, publié pas longtemps après ma lecture du Sens de la famille. Je ne pensais pas forcément relire A.M. Homes mais après ton avis, je pense au moins essayer un roman de cette auteure.
@Hermione: Pour les nouveaux designs blogger, tu peux les trouver sous présentation dans tes paramètres, il y en a de très sympas. Pour ce livre, je ne suis pas sûre non plus que tu y trouverais ton intérêt vu que l'expérience de A.M. Homes est assez différente de la tienne. Si tu veux quand même y jeter un oeil, je te le prête volontiers.
Je garde tout de même ce livre noté dans un petit coin, pour l'emprunter à la bibli par exemple...
RépondreSupprimerSinon, j'ai tout de suite adhéré à ton nouveau design, très chaleureux !
Je ne connais pas cette auteure. Mais si tu n'as pas été emballée, j'hésite.
RépondreSupprimerJe ne suis ni adoptée, ni adoptante mais ce livre m'avait beaucoup plu : comme quoi! il y a une certaine impudeur c'est vrai mais je l'ai vécue comme une expérience littéraire (même si c'est sa propre vie). Je te mets un lien vers mon billet si tu veux y jeter un oeil : http://blogsuperflu.canalblog.com/archives/2009/10/06/15334070.html
RépondreSupprimer@Kathel: Contente que ce nouveau design te plaise. La solution bibliothèque me semble bonne surtout que ce livre se lit très très vite.
RépondreSupprimer@Alex: Je te conseillerais de plutôt tenter ses romans, les avis sont moins mitigés.
@Lapinoursinette: Ton billet est très intéressant vu que je n'ai pas du tout vécu ce livre de la même façon. As-tu lu les romans de A.M. Homes?
Je ne suis pas concernée par le sujet mais je pense qu'il pourrait quand même me plaire ! Je le note ... on verra bien !
RépondreSupprimerBonjour Zarline,
RépondreSupprimerJe suis déjà venue sur ton blog, ça c'est sûr, mais je ne me rappelle plus l'ancien design !
En tout cas, celui-ci est très bien, il est chaleureux et fait penser à l'Afrique, ce qui te correspond bien.
Bonne semaine !
@Joelle: J'espère donc que cette lecture te plaira.
RépondreSupprimer@Catherine: L'ancien design n'était pas très très différent mais je suis contente que le nouveau te plaise ;-) A très bientôt!
Nous avons le même point de vue sur ce livre.
RépondreSupprimerle design n'est pas radicalement différent c'est vrai, peut-être un tout petit peu plus fluide à lire.
Pas du tout tentée par le coté intimiste qui ne dépasse pas le cadre de son auteur ! Dis donc, la sélection ELLE n'est pas au top pour le moment... et au passage : j'adore ton nouveau design, il est parfait !
RépondreSupprimer@Marie-Claire: Merci! Il me reste encore à poster mon billet sur le Kaminsky et j'aurai ensuite (enfin) fini avec mes billets ELLE retardataires.
RépondreSupprimer@Pickwick: En fait, ce livre fait partie de la sélection 2009-2010, dont les prix viennent d'être annoncés. J'ai juste quelques billets qui trainaient encore par-ci par-là. La nouvelle sélection, aperçue chez Ankya, a l'air franchement pas mal. Heureuse que le nouveau design te plaise ;-)