Emma's Luck de Claudia Schreiber
Note: 4/10
Pour ceux qui aiment: John Irving en mode agricole
Après la lecture passionnante mais pas vraiment reposante du Monde selon Monsanto, j'avais besoin de quelque chose de plus léger. On reste cependant dans le monde agricole avec ce roman de l'auteur allemande Claudia Schreiber, Emma's Luck.
L'histoire est celle d'Emma, une jeune femme un peu (c'est un euphémisme) bordélique, qui vit seule sur sa ferme et qui considère ses animaux comme son unique famille. Elle s'efforce donc, le moment venu, de leur offrir une mort sans douleur. Malheureusement, ce tableau bucolique est gâché par des problèmes financiers et la grande solitude d'Emma. Le jour où Max, un homme séduisant, s'écrase avec sa Ferrari et un sac rempli de dollars dans sa ferme, Emma est donc bien déterminée à garder ces deux cadeaux de la providence.
Emma's Luck est un livre déroutant. Le mélange des genres est vraiment poussé à l'extrême, avec des passages drôles ou absurdes, suivis de chapitres entiers sur le découpage et dépeçage d'un porc et des descriptions peu ragoûtantes. Claudia Schreiber passe également d'un romantisme presque niais, genre conte de fées, à des passages limite vulgaires. Emma's Luck en devient un livre impossible à classer, ce qui n'est pas en soi une mauvaise chose, mais tous ces mélanges m'ont vraiment embrouillée. J'ai également trouvé la fin trop prévisible.
Emma's Luck n'est donc pas un livre que je recommande, mais si vous tombez dessus avant un trajet en train, il reste divertissant. Quant à l'édition anglaise de John Murray, j'adore la couverture que je trouve très fun et le petit cochon, au début de chaque chapitre, qui grandit au fil du livre.
Emma lives alone in her big farmhouse. Her animals are her family: she talks to her chickens, lies down in the sty next to her pigs and loves her cows. But she also has to make a living. For Emma, this is a natural process. The best she can do is to give her pigs a short, sweet death - and she has developed her very own way of killing, most tenderly...
Apparemment un film allemand est tiré de ce livre. Il s'agit de Le Bonheur d'Emma de Sven Taddicken.
SCHREIBER Claudia, Emma's Luck, ed. John Murray, 2008, 214p
SCHREIBER Claudia, Emmas Glück, ed. Goldmann Wilhelm GmbH, 2005, 192p
SCHREIBER Claudia, Les amis d'Emma, ed. Pocket, 2006, 207p
Pour ceux qui aiment: John Irving en mode agricole
Après la lecture passionnante mais pas vraiment reposante du Monde selon Monsanto, j'avais besoin de quelque chose de plus léger. On reste cependant dans le monde agricole avec ce roman de l'auteur allemande Claudia Schreiber, Emma's Luck.
L'histoire est celle d'Emma, une jeune femme un peu (c'est un euphémisme) bordélique, qui vit seule sur sa ferme et qui considère ses animaux comme son unique famille. Elle s'efforce donc, le moment venu, de leur offrir une mort sans douleur. Malheureusement, ce tableau bucolique est gâché par des problèmes financiers et la grande solitude d'Emma. Le jour où Max, un homme séduisant, s'écrase avec sa Ferrari et un sac rempli de dollars dans sa ferme, Emma est donc bien déterminée à garder ces deux cadeaux de la providence.
Emma's Luck est un livre déroutant. Le mélange des genres est vraiment poussé à l'extrême, avec des passages drôles ou absurdes, suivis de chapitres entiers sur le découpage et dépeçage d'un porc et des descriptions peu ragoûtantes. Claudia Schreiber passe également d'un romantisme presque niais, genre conte de fées, à des passages limite vulgaires. Emma's Luck en devient un livre impossible à classer, ce qui n'est pas en soi une mauvaise chose, mais tous ces mélanges m'ont vraiment embrouillée. J'ai également trouvé la fin trop prévisible.
Emma's Luck n'est donc pas un livre que je recommande, mais si vous tombez dessus avant un trajet en train, il reste divertissant. Quant à l'édition anglaise de John Murray, j'adore la couverture que je trouve très fun et le petit cochon, au début de chaque chapitre, qui grandit au fil du livre.
Emma lives alone in her big farmhouse. Her animals are her family: she talks to her chickens, lies down in the sty next to her pigs and loves her cows. But she also has to make a living. For Emma, this is a natural process. The best she can do is to give her pigs a short, sweet death - and she has developed her very own way of killing, most tenderly...
Apparemment un film allemand est tiré de ce livre. Il s'agit de Le Bonheur d'Emma de Sven Taddicken.
SCHREIBER Claudia, Emma's Luck, ed. John Murray, 2008, 214p
SCHREIBER Claudia, Emmas Glück, ed. Goldmann Wilhelm GmbH, 2005, 192p
SCHREIBER Claudia, Les amis d'Emma, ed. Pocket, 2006, 207p
j'aime bien la couv mais je ne suis pas tentée. Ouf ! Comme quoi ça m'arrive.
RépondreSupprimerDommage, j'avais espéré encore une belle découverte côté littérature allemande. Enfin en ce moment je serais plus dans l'état d'esprit de lire ce genre de livre que Le monde selon Monsanto!:)
RépondreSupprimer@Theoma: Comme quoi, pour le bien de sa PAL, il ne faudrait pas se laisser tenter par une couverture. J'essaierai la prochaine fois ;-) Mais j'admire ton self-control!
RépondreSupprimer@A Girl from earth: oui, moi aussi j'étais restée sur une bonne série avec les auteurs allemands. Le prochain peut-être... Et pour Monsanto, tu peux te rabattre sur le DVD, je pense que c'est tout aussi complet.
Ahhh ! Ma PAL te remercie ! Voici un livre qui ne viendra pas l'alourdir un peu plus... ;-)
RépondreSupprimer@Marie: Pas de quoi, il faut bien qu'une PAL se sacrifie pour le bien des autres ;-)
RépondreSupprimerCa ne donne pas très envie ça ! Par contre, je ne vois pas trop en quoi tu rapproches ce livre de John Irving (oui oui, je sors les griffes dès qu'on critique mon auteur chouchou ;-) )
RépondreSupprimer@Manu:oula, je vais devoir prendre des pincettes alors.Je rapproche ce livre de John Irving, car le ton un peu absurde et les personnages loufoques m'ont fait pensé à lui. J'avoue, je ne suis pas une fine connaisseuse de Irving, mais le roman auquel j'ai pensé, c'est La Quatrième Main. Par contre, ma note sur ce livre ne s'applique pas à ton auteur chouchou, promis ;-)
RépondreSupprimerj'ai vu ce film au cinéma, j'ai trouvé ça vraiment bien, je ne savais pas qu'il y avait ce livre au départ
RépondreSupprimer@Orchidee: Je serais curieuse de voir le film. Je pense que je pourrais mieux aimer le film que le livre si l'ambiance, les couleurs sont assez loufoques, un peu à la Amélie Poulain...
RépondreSupprimerje ne serais pas aussi sévère que vous pour ce livre
RépondreSupprimercertes le début est outré et .. un peu grand-guignolesque mais une fois entrée dans l'univers d'Emma, j'ai trouvé l'histoire attachante et les problèmes de la maladie et de la mort sont traités de manière intelligente
il faut en effet beaucoup de technique pour rendre ce livre drôle et je trouve que l'auteur (e) que je ne connaissais pas à réussi son pari
ne boudez pas ce livre, il vous fera passer un bon moment
Ma lecture remonte à plusieurs années et j'ai de la peine à me souvenir des détails de l'intrigue. Peut-être ai-je l'esprit trop linéaire pour que ces changements de ton constants me conviennent... Par contre, loin de moi l'idée de décourager les lecteurs, et je suis contente qu'il vous ait plu.
Supprimermerci de votre réponse
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