127 heures d'Aron Ralston
Pour ceux qui aiment: Into the Wild de John Krakauer ou La mort suspendue de Joe Simpson
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, un jeune américain de 27 ans, décide de partir seul explorer le Blue John Canyon dans l'Utah. Alors qu'il se trouve dans une partie du canyon isolée, une pierre de plusieurs centaines de kilos se détache et emprisonne son bras contre la paroi de l'étroit passage. Prisonnier et immobilisé, rapidement à court d'eau et de nourriture, Aron va vivre 127 heures intenses et nous donner une extraordinaire leçon de survie.
Vous avez certainement tous déjà entendu parler de ce fait divers, mis encore en lumière récemment par la sortie du film du Danny Boyle. Ce livre est donc le récit de l'accident par Aron Ralston himself, réédité par Michel Lafon suite à la sortie du film, après une première publication en 2005 sous le titre Plus fort qu'un roc.
J'ai longtemps hésité à ajouter ce petit coeur en début de mon article, mais au final, je pense vraiment que ce récit, en tant que document, le mérite. Aron Ralston raconte son accident, d'heure en heure, et partage avec le lecteur ses réflexions, ses impressions, ses souvenirs et ses espoirs sur ses chances d'être secouru. Le lecteur est complètement plongé dans ce canyon et revit l'épisode avec Aron: la soif, la faim, le froid, l'espoir, l'abandon, les hallucinations dues à la déshydratation... Je me suis, pour ma part, totalement identifiée à l'auteur, au point d'avoir parfois des mini-crises de panique ou une horrible envie de boire. C'est pourquoi ce petit coeur orne ce billet, car peu de récits arrivent à emmener leur lecteur de si "belle" et angoissante façon.
Alors oui, 127 heures n'est pas toujours facile à lire et j'ai trouvé cette lecture parfois oppressante. D'un autre côté, j'ai beaucoup aimé les descriptions de ces canyons et des sommets escaladés par Aron Ralston à travers tous les Etats-Unis. On pourrait d'ailleurs presque classer ce livre dans la catégorie nature writing. La plume de l'auteur, sans être de la haute littérature, est plus qu'agréable et si j'ajoute qu'Aron cite à plusieurs reprises Edward Abbey, je sens que l'intérêt de certains va tout à coup augmenter.
Mon seul petit bémol reste peut-être l'accumulation d'épisodes ou l'auteur a "frôlé la mort". Aron Ralston m'a vraiment fait penser à Chris McCandless d'Into the Wild. Tous deux sont en effet constamment à la recherche d'aventures fortes et de montées d'adrénaline et sont ainsi prêts à prendre tous les risques. Dans 127 heures, Aron Ralston raconte les débuts de sa passion pour l'escalade et ses excursions précédentes à la conquête des sommets de plus de 4000 mètres, en hiver et en solitaire. J'ai aimé ces parties qui permettent de décompresser un peu et d'échapper à l'ambiance étouffante du canyon, mais je n'ai pu m'empêcher de penser que l'auteur, soit exagérait un peu, soit était un réel crétin (oui, oui). C'est typiquement le genre de personnes qui se mettent en danger et provoquent ensuite des avalanches ou autre accident qui peuvent tuer les personnes se trouvant au mauvais moment, au mauvais endroit ou les secouristes venant les aider. Personnellement, les drogués d'adrénaline m'énervent pour leur non-respect de la montagne et leur totale inconscience qui, à mon sens, s'apparente à une forme d'égoïsme. Bref, ce n'est pas ma façon de voir l'alpinisme.
Cela n'enlève rien à la valeur de ce récit, à la fois palpitant et émouvant, et à la leçon de (sur)vie que nous offre Aron Ralston. J'ai vibré avec lui pendant un peu plus de 127 heures et je vous recommande vivement de plonger à votre tour dans l'aventure. J'en ressors impressionnée et pleine de réflexions sur la vie et sur la poursuite des rêves.
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, un jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fond d'un canyon reculé, l'impensable survient: un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d'hypothermie, en proie à des hallucinations (...)
Aron Ralston est un aventurier dans l'âme. Depuis son accident, il a vaincu le Kilimandjaro, et a l'intention d'escalader l'Everest. Il a animé des conférences sur son expérience, et a été l'invité du célèbre forum économique de Davos. Son histoire a inspiré le nouveau film de Danny Boyle, le réalisateur oscarisé de Slumdog Millionaire.
Un grand merci à Camille des éditions Michel Lafon pour l'envoi.
Je n'avais pas vraiment envie de voir le film mais à présent, je pense que les images doivent être superbes, même si le film se focalise apparemment uniquement sur l'accident, en omettant tous les souvenirs d'excursions d'Aron. Le livre contient quelques photos et cartes, certaines franchement peu ragoûtantes comme vous pouvez l'imagnier, mais qui aident vraiment à visualiser la situation. Je ne dirais cependant pas non à quelques explications plus visuelles de certains passages très techniques du livre, comme la mise en place d'un système de poulies. Quelqu'un a vu le film?
RALSTON Aron, 127 heures, ed. Michel Lafon, février 2011, 304 p., traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Yves Forget-Menot.
RALSTON Aron, Between a rock and a hard place, ed. Atria, septembre 2004, 368p.
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, un jeune américain de 27 ans, décide de partir seul explorer le Blue John Canyon dans l'Utah. Alors qu'il se trouve dans une partie du canyon isolée, une pierre de plusieurs centaines de kilos se détache et emprisonne son bras contre la paroi de l'étroit passage. Prisonnier et immobilisé, rapidement à court d'eau et de nourriture, Aron va vivre 127 heures intenses et nous donner une extraordinaire leçon de survie.
Vous avez certainement tous déjà entendu parler de ce fait divers, mis encore en lumière récemment par la sortie du film du Danny Boyle. Ce livre est donc le récit de l'accident par Aron Ralston himself, réédité par Michel Lafon suite à la sortie du film, après une première publication en 2005 sous le titre Plus fort qu'un roc.
J'ai longtemps hésité à ajouter ce petit coeur en début de mon article, mais au final, je pense vraiment que ce récit, en tant que document, le mérite. Aron Ralston raconte son accident, d'heure en heure, et partage avec le lecteur ses réflexions, ses impressions, ses souvenirs et ses espoirs sur ses chances d'être secouru. Le lecteur est complètement plongé dans ce canyon et revit l'épisode avec Aron: la soif, la faim, le froid, l'espoir, l'abandon, les hallucinations dues à la déshydratation... Je me suis, pour ma part, totalement identifiée à l'auteur, au point d'avoir parfois des mini-crises de panique ou une horrible envie de boire. C'est pourquoi ce petit coeur orne ce billet, car peu de récits arrivent à emmener leur lecteur de si "belle" et angoissante façon.
Alors oui, 127 heures n'est pas toujours facile à lire et j'ai trouvé cette lecture parfois oppressante. D'un autre côté, j'ai beaucoup aimé les descriptions de ces canyons et des sommets escaladés par Aron Ralston à travers tous les Etats-Unis. On pourrait d'ailleurs presque classer ce livre dans la catégorie nature writing. La plume de l'auteur, sans être de la haute littérature, est plus qu'agréable et si j'ajoute qu'Aron cite à plusieurs reprises Edward Abbey, je sens que l'intérêt de certains va tout à coup augmenter.
Mon seul petit bémol reste peut-être l'accumulation d'épisodes ou l'auteur a "frôlé la mort". Aron Ralston m'a vraiment fait penser à Chris McCandless d'Into the Wild. Tous deux sont en effet constamment à la recherche d'aventures fortes et de montées d'adrénaline et sont ainsi prêts à prendre tous les risques. Dans 127 heures, Aron Ralston raconte les débuts de sa passion pour l'escalade et ses excursions précédentes à la conquête des sommets de plus de 4000 mètres, en hiver et en solitaire. J'ai aimé ces parties qui permettent de décompresser un peu et d'échapper à l'ambiance étouffante du canyon, mais je n'ai pu m'empêcher de penser que l'auteur, soit exagérait un peu, soit était un réel crétin (oui, oui). C'est typiquement le genre de personnes qui se mettent en danger et provoquent ensuite des avalanches ou autre accident qui peuvent tuer les personnes se trouvant au mauvais moment, au mauvais endroit ou les secouristes venant les aider. Personnellement, les drogués d'adrénaline m'énervent pour leur non-respect de la montagne et leur totale inconscience qui, à mon sens, s'apparente à une forme d'égoïsme. Bref, ce n'est pas ma façon de voir l'alpinisme.
Cela n'enlève rien à la valeur de ce récit, à la fois palpitant et émouvant, et à la leçon de (sur)vie que nous offre Aron Ralston. J'ai vibré avec lui pendant un peu plus de 127 heures et je vous recommande vivement de plonger à votre tour dans l'aventure. J'en ressors impressionnée et pleine de réflexions sur la vie et sur la poursuite des rêves.
Le 26 avril 2003, Aron Ralston, un jeune homme de vingt-sept ans, se met en route pour une randonnée dans les gorges de l'Utah. Alpiniste expérimenté, il collectionne les plus beaux sommets de la région. Pourtant, au fond d'un canyon reculé, l'impensable survient: un rocher se détache au-dessus de lui et emprisonne son bras dans le mur de rocaille. Le voilà pris au piège, menacé de déshydratation et d'hypothermie, en proie à des hallucinations (...)
Aron Ralston est un aventurier dans l'âme. Depuis son accident, il a vaincu le Kilimandjaro, et a l'intention d'escalader l'Everest. Il a animé des conférences sur son expérience, et a été l'invité du célèbre forum économique de Davos. Son histoire a inspiré le nouveau film de Danny Boyle, le réalisateur oscarisé de Slumdog Millionaire.
Un grand merci à Camille des éditions Michel Lafon pour l'envoi.
Je n'avais pas vraiment envie de voir le film mais à présent, je pense que les images doivent être superbes, même si le film se focalise apparemment uniquement sur l'accident, en omettant tous les souvenirs d'excursions d'Aron. Le livre contient quelques photos et cartes, certaines franchement peu ragoûtantes comme vous pouvez l'imagnier, mais qui aident vraiment à visualiser la situation. Je ne dirais cependant pas non à quelques explications plus visuelles de certains passages très techniques du livre, comme la mise en place d'un système de poulies. Quelqu'un a vu le film?
RALSTON Aron, 127 heures, ed. Michel Lafon, février 2011, 304 p., traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Yves Forget-Menot.
RALSTON Aron, Between a rock and a hard place, ed. Atria, septembre 2004, 368p.
Mouais, je sais pas... Tu parles d'Abbey, méchante vilaine, mais tu as des bémols... Mon petit coeur supporterait-il la tension. Quant au danger pour le danger, je n'aime pas trop non plus (et en faire prendre aux éventuels sauveteurs, non plus, mais je me disperse).
RépondreSupprimerLe film est marquant et vraiment bien fait, du moins l'acteur le porte bien, on ressent bien ce qu'il vit et c'est d'autant plus fort qu'on se dit que ce n'est pas de la fiction. Pas lu le livre mais le film m'a suffit!:)
RépondreSupprimerJ'ai vu le début du film mais j'ai bien vite abandonné. Ce genre d'histoire, c'est pas trop mon truc en fait !
RépondreSupprimerLe côté nature writing m'attire mais la psychologie et les sentiments de Ralston nettement moins. D'ailleurs, les quelques extraits du film que j'ai vus m'avaient laissé penser (comme tu le confirmes dans ton billet) que c'était un petit c.. égoïste qui ne pensait qu'à lui et très porté à faire des excès peu réfléchis (d'où aucune pitié de ma part de le voir dans cette situation !)
RépondreSupprimer@Keisha: Hé hé, pour en remettre une couche, le livre s'ouvre en fait sur une citation de Désert solitaire. Aron Ralston est un super fan et en parle à 3-4 reprises. Bon, j'avoue, autrement le livre n'a pas beaucoup en commun avec Abbey même si on retrouve chez Aron Ralston cet amour de la nature et une forme d'"extrémisme" dans ses passions. A toi de voir...
RépondreSupprimer@A girl from earth: Je pense aller voir le film si tu dis qu'il est bien foutu. J'ai aimé dans le livre découvrir le personnage d'Aron au-delà de l'accident, ses débuts dans l'alpinisme, ses références musicales et littéraires... Ca permet vraiment de mieux cerner le personnage.
@Saxaoul: Pour ma part, j'aime les histoires dans lesquelles les gens se dépassent et vont au bout des choses. Je trouve ça inspirant d'une certaine façon. Qu'est-ce qui t'a gênée dans le film?
@Joelle: Pour moi, c'est un crétin, je suis d'accord, mais je trouve qu'il a quand même payé assez cher ses décisions. Maintenant, si je ne partage pas du tout sa vision des choses, j'ai justement aimé essayer de comprendre sa passion pour le risque, pour le dépassement de soi. Est-ce que tous les aventuriers sont des crétins égoïstes? Probablement, mais ils sont également une sorte de modèle qui nous pousse à avancer, à faire plus. Pour le coup, la randonnée était facile, c'est un alpiniste expérimenté, ok il aurait dû donner son itinéraire mais c'est quand même la faute à pas de chance. Bref, à toi de voir mais pour ma part, je trouve toujours intéressant d'essayer de comprendre les opinions et les choix que je ne partage pas.
RépondreSupprimerJe crois que Lystig l'a vu.
RépondreSupprimerje confirme, je l'ai lu !
RépondreSupprimer@Alex: Bon apparemment Lystig a lu le livre mais pas vu le film... Pas tentée donc?
RépondreSupprimer@Lystig: J'ai dû loupé ton billet, je peine avec mon GR depuis quelques temps. Oubli réparé ;-)
là tu me tentes vraiment
RépondreSupprimerJe suis contente que tu aies aimé ce livre ; oui il est difficile à certains passages ; et tout lecteur se demande ce qu'il aurait fait à sa place.
RépondreSupprimerJ'ai adoré Into the Wild, mais j'hésite vraiment aller voir 127h et pour ce qui est du livre je suis encore moins tentée. Mais tu as un avis tellement positif sur ce livre que ça me ferait presque changer d'avis :-)
RépondreSupprimer@alinea: Tant mieux ;-) C'est vraiment une expérience ce livre!
RépondreSupprimer@Catherine: Impossible en effet de ne pas se demander ce qu'on aurait fait à sa place. En situation d'urgence, je pense qu'on réagit très différemment. Aron Ralston a aussi eu de la chance d'être en super forme physique lors de l'accident.
@LN: Je pense qu'à choisir, le livre est mieux que le film, car il permet de vraiment comprendre les motivations et la personnalité d'Aron Ralston. Bon, le film doit avoir des belles images de canyons... A toi de voir, mais je pense que si tu as adoré Into the Wild, tu devrais aimer 127 heures.
J'hésite à aller le voir avec mon ado de 14 ans. Qu'est ce que tu en penses ? Pas trop oppressant ? (Mon fils est un peu anxieux de nature...)
RépondreSupprimer@Cécile: Mouais... Je n'ai pas vu le film mais je pense que certaines images doivent être assez trash et l'ambiance est quand même assez oppressante. Bon, ça peut être un bon moyen pour t'assurer que ton fils ne se lancera jamais dans l'escalade et les randonnées à risque ;-) Redis-moi si tu y vas...
RépondreSupprimerJe me suis dégonflée sachant que tu avais déjà jugé la lecture oppressante, ainsi qu'au visionnage des bandes annonces, ...et en consultant les critiques qui me laissent entrevoir l'issue de l'aventure;) Je vais me contenter de noter le livre dans ma LAL.
RépondreSupprimerAh ! Et puis te dire mon ado fait déjà de l'escalade (très pratiqué dans ma région), mais bardé de harnais !!! ;)
@Cécile: Le livre est vraiment bien et je pense que ton ado pourrait aimer également. C'est plus facile de fermer un bouquin quand on a besoin d'un peu d'air frais que devant un film ;-)
RépondreSupprimerEt pour l'ado grimpeur, c'est génial. Je trouve que l'escalade véhicule une belle philosophie d'esprit d'équipe, de dépassement de soi, de respect à la montagne. C'est justement ça qui m'a parfois énervée avec Aron Ralston: c'est de la grimpe pour la performance, de manière plutôt égoïste et peu réflechie. Pas vraiment un exemple à suivre mais son histoire reste fascinante.
tout à fait d'accord avec toi sur les drogués d'adrénaline...
RépondreSupprimerPour le livre... Humn petite nature que je suis, mieux vaut pour moi le livre (où l'on se fait ses propres images) que le film mais bon, pas franchement prête !
@Géraldine: Mieux vaut t'avertir, le livre contient une vingtaine de photos dont 2-3 franchement trash donc c'est peut-être encore pire que le film de ce côté-là car les photos sont réelles.
RépondreSupprimerComme prévu, suite à ma lecture de ton billet de bilan, je viens voir de quoi parle ce livre mais la comparaisaon immédiate avec "Into the wild" me fait fuir :D J'ai détesté Chris McCandless (sa personnalité m'est sortie par les yeux) donc je pense que je vais clairement éviter ce bouquin-là.
RépondreSupprimer(ma LAL vient de pousser un discret, mais audible, soupir de soulagement ;) )
@Flo: Ah oui, une vraie tête à claques ce Chris et je confirme, Aron Ralston fait partie de la même tribu. MAIS au final, j'ai trouvé ces deux récits passionnants. J'ai essayé de comprendre leur philosophie alors que je trouve leur comportement tellement égoïste. Et leurs histoires sont quand même très fortes, non?
RépondreSupprimerJ'étais partie avec un a priori très positif pour "Into the wild", appréciant les gens ayant le courage de mettre en oeuvre leurs convictions, quitte à froisser la société. Or j'ai découvert un gars qui se réclame d'une certaine philosophie en effet mais qui, en définitive, est méprisant envers les autres et, ça, ce n'est pas passé (et je ne suis pas une grande fan de l'humanité mais les extrémistes en tous genres me posent problème). Je comprends bien que pour se lancer dans de telles aventures, il faut avoir un côté extrême, seulement McCandless a gâché son expérience par son sentiment de supériorité. On a le sentiment qu'il veut donner des leçons à tout le monde alors que lui-même ne sait rien mais ne le reconnaît pas (contrairement au philosophe).
RépondreSupprimer@Flo: J'ai ressenti exactement la même chose et je lui aurais bien mis quelques claques. Le fait de laisser tous les autres s'inquiéter pour lui alors que lui n'en a rien à faire... J'ai lu le livre il y a longtemps et j'ai depuis vu le film (l'as-tu vu?). Je ne m'en souviens plus dans le livre mais dans le film il écrit dans son journal vers la fin qu'il s'est trompé, que la recherche de la solitude était une erreur. Une vie de gâchée, comme tu dis...
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